« Ils sont venus, ils sont tous là » aurait-on pu fredonner ce jeudi 20 juin 2024. Certes, ce n’était pas pour « la mama » ni avec « Giorgio, le fils maudit », mais simplement pour la rencontre de notre dix-huitième édition d’Esprit Livre.
Au programme de cette belle rencontre des amoureux des mots, « Lʼîle aux arbres disparus » dʼElif Shafak, une romancière hors pairs née à Strasbourg et d’origine turque.
Une nouvelle fois, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette journée soit une réussite et se déroule à merveille. Une sensation de bien-être et de curiosité se lisait dans les yeux de chacun des participants à leur arrivée. Notre perle du jour, l’ouvrage qui fit l’objet de nombreuses interventions pertinentes, a conquis les cœurs de notre assemblée. Les sujets abordés ont été la source de remarques très personnelles et variées, alimentant les débats.
Voguant entre amours interdits, ravages d’une guerre civile aux conséquences lourdes sur plusieurs générations, l’ouvrage a l’originalité de mettre en scène un arbre, un figuier qui sera le narrateur de cette histoire, témoin de cette époque difficile. Le lecteur est plongé sur l’île de Chypre, oasis de couleurs et d’odeurs enivrantes. Les chants des oiseaux et une série de personnages attachants sont autant de lueurs d’espoir sur un territoire ravagé par la guerre.
A travers ce roman et les thèmes qui y sont abordés, il était évident de constater la montée en puissance de la qualité des interventions, des remarques et des synthèses réalisées par notre audience. Les absents n’ont pas vraiment brillé par leur absence car ils avaient remis des notes, communiquant de cette manière au cercle, leurs précieux avis.
On peut dire que ce roman a été un véritable coup de cœur. A 13h30, tombe l’heure du bilan et la note moyenne de 8/10 est attribuée à ce bel ouvrage.
Il restait peu de temps pour confirmer la date et le choix du prochain roman et c’est donc le jeudi 18 juillet que notre club de lecture se réunira autour du roman « Adieu Zanzibar », prix
Nobel de littérature en 2021. L’écrivain tanzanien Abdulrazak Gurnah nous propose un roman où se mêlent amours trahies, pays abandonné à son sort suite à la débâcle coloniale, l’exil de plusieurs familles et le racisme.
Après les deux heures studieuses, il était temps de passer à table où nous attendait Frédéric et Luc et leur famille, une surprise bien agréable. Dans une ambiance détendue, les conversations se sont poursuivies sur de nombreux sujets et autour d’un excellent repas concocté par Ludovic et son équipe du restaurant Bobby Jones & Spikes Miraflores Golf Club.
Cette belle rencontre s’est une nouvelle fois achevée par des « vivement la prochaine séance», un véritable régal d’entendre cela…
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