Cette œuvre de José Maria Córdoba rend hommage aux artistes musiciens maniant les instruments traditionnels des pastorales avec tant de dextérité (zambombas, tambourins, mortiers et bâtonnets)
La statue, sous le nom de « Mijas, berceau des Pastores », rend donc hommage à toutes ces formations qui apportent ces mélodies pendant les fêtes de Noël. Il s’agit de l’une des traditions les plus sonores du patrimoine local.
José Marín est le directeur de la « pastorale » de Las Lagunas et le plus ancien musicien de ce type dans la belle municipalité.
Juan Gómez, fut l’un des musiciens du village qui a le plus fait par le passé pour promouvoir cet instrument. Une pastorale est un groupe musical associés aux danses champêtres, c’est aussi tout un patrimoine.
L’instrument populaire est réalisé avec des anneaux de fer, du fil et une peau tendue. On utilise une canne attachée perpendiculairement au centre pour produire du son. En humidifiant une main et en frottant la tige sur la peau tendue, la caisse de résonance amplifie le son généré par les vibrations de la peau.
Mijas est un des lieux les plus importants de la province de Malaga en matière de « pastorales »avec son concours qui est l’un des plus anciens. Il s’agit d’une terre où tous les groupes musicaux de la région veulent venir.
Dans les années 50, il y avait 14 pastorales à Mijas.
La statue de l’artiste José Maria Córdoba qui trouve sa place face au Caromato de Max, le musée des miniatures, est réalisée en bronze après un travail de préparation préalable en terre cuite. C’est aussi l’un des sites les emblématiques du village qui a été choisi avec vue sur l’Ermitage, le village et la Sierra. Le maintien des traditions est essentiel et cette figure de bronze œuvre à les perpétrer.