Benalmadena, reine des fêtes avec une ambiance mexicaine

Rédigé le 04/11/2023
Frederic André

Ce vendredi 3 novembre, la station balnéaire de Benalmadena a une nouvelle fois prouvé qu’elle est une destination privilégiée pour s’installer. Il s’y passe toujours quelque chose et c’est cette fois au cœur de son village blanc, Benalmadena Pueblo, qu’il fallait être pour une célébration d’Halloween exceptionnelle. 



Le Musée d’Art Précolombien Felipe Orlando a organisé une « fiesta de los muertos » haute en couleur. Ce jour des mort, inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO est une tradition ancrée dans le patrimoine mexicain. On retrouve les racines de ces célébrations chez les Aztèques qui pratiquaient deux fêtes majeures, une pour les enfants appelée « Miccaihuitontli » et une pour les adultes, « Hueymiccalhuitl ». Pour célébrer les récoltes, un arbre (le « xocotl ») était déshabillé de son écorce pour être décoré de multiples fleurs aux couleurs chatoyantes. Les Aztèques y déposaient des offrandes pendant les vingt jours qui précédaient la célébration des défunts. Certains rituels couplés à des sacrifices humains étaient aussi pratiqués et on conservait les crânes que l’on décorait de fleurs et d’autres ornements précieux. 



Aujourd’hui, la reine de la version contemporaine de ces fêtes est bien entendu la «catrina », ce personnage populaire de la culture mexicaine. Ce squelette féminin vêtu de riches habits portant un chapeau ou un voile noir est inspirée de la « Calavera Garbancera ». Elle est devenue le personnage central de ces fêtes, surtout depuis son apparition dans les œuvres du peintre Diego Rivera, qui l’a popularisée.

Les femmes portent également le populaire « china poblana » qui est un costume de la ville de Puebla datant de la seconde partie du XIXème siècle. Ces étoffes correspondent à une fusion de différentes cultures, un métissage vestimentaire inspiré de la colonisation espagnole.

Côté masculin, c’est le « charro » qui est à l’honneur. Ce cavalier datant de la même époque que célèbre tenue féminine était en général un propriétaire terrien possédant du bétail et des chevaux. C’est un peu le cow-boy du Mexique.



Nombreuses ont été les personnes qui se sont rendues à Benalmadena pour cette superbe fête. Un groupe Mariachi ont interprété un large répertoire de chants et de musiques. Les musiciens semblaient tout droit venus de Mexico. Les enfants s’en sont donnés à cœur joie, accompagnés de parents, revenus en enfance. Le village blanc s’est coloré alors que tombait la nuit pour célébrer les alleux qui nous ont quitté mais surtout pour festoyer cette joie de vivre andalouse jusqu’aux petites heures de la nuit…