Depuis ce mercredi 8 février, les masques ne sont plus obligatoires dans les transports publics en Andalousie.
Seuls les hôpitaux, les maisons de retraite et les pharmacies sont les lieux où la protection du masque est requise.
Cette ultime restriction imposée lors de cette pandémie Covid-19 prend donc fin. Le port du masque n’est donc plus imposé dans les bus, trains et taxis. Cette levée arrive après près de trois années, après l’imposition à la population de cette mesure. L’Andalousie et l’Espagne s’alignent donc aux autres régions et pays européens qui ont supprimé les masques, il y a quelques mois déjà.
Cette fin de l’obligation des masques dans les transports publics, approuvée hier au Conseil des Ministres, coïncide avec la meilleure situation épidémiologique depuis le début de la pandémie il y a trois ans. L’incidence cumulée et l’hospitalisation des patients de Covid-19 sont au niveau le plus bas des deux dernières années et avoisinent ceux enregistrés lors de l’été 2020, après le strict confinement du printemps.
La Ministre de la Santé, Carolina Darias, a souligné hier au Conseil des Ministres les raisons de cette levée : “Nous vivons enfin une période de grande stabilité et de forte tendance à la baisse. Les experts de la Conférence des alertes et du Conseil interterritorial sont tous d’accord”.
Cet élément de protection ne restera donc obligatoire que dans les hôpitaux, les centres de santé, les pharmacies, les cliniques dentaires, les centres de fertilité, les centres d’interruption volontaire de grossesse (et autres centres de soins spécialisés) et dans les maisons de retraite.
La nouvelle fut accueillie ici en Communauté Autonome d’Andalousie avec quelques réactions négatives. Le président de la Junta d’Andalousie, Juanma Moreno s’est empressé de déclarer ce mardi que le gouvernement central aurait dû attendre «un mois de plus» pour éliminer les masques dans les transports publics car cela coïnciderait avec la fins des infections respiratoires diverses. Moreno a souligné que même s’il était d’accord pour que le port du masque ne soit plus obligatoire, il rappelle que cette décision prise au niveau national aurait dû être concertée avec les entités provinciales et autres. Le président insiste que les personnes qui souhaitent continuer à porter un masque, par exemple en lien avec des problèmes respiratoires ou de santé, sont invitées à ne pas modifier leurs habitudes. Il rappelle qu’elles ne sont pas obligées d’enlever leur masque.
Rappelons que le port obligatoire du masque dans les transports publics est devenu obligatoire le 4 mai 2020, soit il y a près de 3 ans.