Virginie Hocq, maîtresse des clés de la bonne humeur

Rédigé le 12/01/2023
Frederic André


Virginie Hocq, c’est un concentré de bonne humeur, une comédienne de grand talent. Originaire de Nivelles (Belgique), elle a rapidement conquis l’hexagone et de nombreux Français ignorent que « la Miss » vient du plat pays. Même si elle adore les frites et qu’elle dispose d’un puissant sens de l’autodérision, on ne peut pas dire qu’elle ait un accent à couper au couteau qui l’oblige à porter ses origines tel un porte-drapeau. Elle surprend par son côté caméléon.

Cette surdouée de l’humour a un parcours plutôt varié et une formation en théâtre tout à fait classique. Du Conservatoire Royal de Bruxelles (d’où elle sortira avec le Premier Prix d’Art Dramatique) à la Ligue d’Improvisation, des plateaux de télé d’Arthur (elle qualifie les soirées de « Vendredi tout est permis » de véritables récréations) aux planches de théâtre, des plateaux de cinéma aux salles de spectacle, Virginie Hocq distille son sens de l’humour décalé. Avec plusieurs One woman shows à son actif (« Dis oui ! », « Qui a dit faible ? », « C’est tout moi ! », « Pas d’inquiétude », « Sur le fil », …), l’artiste décomplexée a gardé cette soif de nouvelles expériences. Généreuse et dynamique, elle est le fer de lance de la positive attitude ; on adore son sens de la répartie et sa spontanéité.

La comédienne déjantée nous a accordé un peu de son temps alors qu’elle est en pleine tournée de son nouveau spectacle « Virginie Hocq ou presque ».


Virginie Hocq, comment allez-vous ? Entre le nouveau spectacle « Virginie Hocq ou Presque » et l’installation de sa nouvelle cuisine dans son nouveau petit nid bruxellois, comment va Virginie Hocq ?

J’avoue que je trouve ça très déstabilisant de créer un nouveau lieu de vie. C’est une phase d’adaptation mais il est vrai que je me sens plus à l’aise dans les caisses en carton de mon spectacle que dans celles de mon déménagement. Le changement me torture, je ne sais plus où sont mes affaires, c’est compliqué. Je suis de nature plutôt ordonnée et cette situation me rend dingue. C’est un changement important, un déménagement, une des choses les plus complexes à vivre me disait encore récemment une amie mais on ne m’avait pas prévenue ! J’étais toute contente d’acheter cette maison et bon au final, c’est complexe. J’ai parfois l’impression d’être une de ces artistes de cirque, équilibriste, qui font tourner des assiettes sur des bâtons. Mais on arrive au bout, je tiens bon… 


Quel est votre rapport avec les réseaux sociaux… un peu accro non?

J’ai des rapports plutôt simples avec eux, mais avant tout, sains. Je les utilise assez spontanément et j’ai vraiment une belle communauté bienveillante qui me suit fidèlement. Je suis parfois distraite et il m’arrive de me tromper de dates lorsque j’annonce les prochaines étapes de la tournée. Mes « followers » me le disent gentiment, avec humour aussi… Je réalise que j’ai plutôt du mal à me vendre mais bon c’est ce qui fait aussi ma spontanéité… C’est mon petit quotidien et je le partage avec eux. Je suis vraiment valorisée par toutes ces personnes qui me suivent… Y a vraiment un côté très sain, sans réaction négative, de chouettes personnes que j’ai probablement rencontrées lors de mes spectacles… beaucoup de bienveillance. Ce lien fort avec cette communauté a aussi, je pense, trouvé son origine avec le confinement au travers de mes vidéos de coaching sportif. Cette période m’a permis de créer du lien et de l’humain. Et c’est très agréable, vraiment. 



Parlons de votre nouveau spectacle. Ce qui tranche par rapport aux autres one woman shows, est le côté interactif. On sent une mise en scène bien léchée mais aussi votre envie d’interagir à de nombreuses reprises avec le public. Celui-ci est clairement un acteur du spectacle. Cela vous demande du coup d’improviser certaines répliques mais je sais que vous aimez cela…

Attention, le spectacle n’est pas du tout une improvisation, je suis très respectueuse de la mise en scène. La trame reste la même mais si une personne réagit , c’est vrai que je peux facilement retomber sur mes pattes. Rien ne me fait peur, je peux interagir avec le public sans trop de problème, j’ai beaucoup apprécié mon passage par les ligues d’improvisation. Et puis si quelqu’un a un souci dans la salle, je peux gérer la situation… 


Surtout s’il faut le réanimer ?

Oui c’est ça, c’est un peu mon côté secouriste ça. En fait, je suis proche de la médecine, vous ne trouvez pas ? Peut-être me suis-je trompée de voie finalement. Mince… ahhhh cela me fait du bien de vous parler !…



Parlons du sujet de ce spectacle. Nous sommes en 2022 et il est clair que la vieillesse est une réalité à laquelle on refuse souvent de se confronter. Pourtant on dit souvent que vieillir ne dépendrait pas d’un nombre mais plutôt d’un état d’esprit. Alors quel âge a l’esprit de Virginie Hocq ?

Je me sens bien dans ma beau et en phase avec moimême. Ce qui m’arrive parfois, c’est de penser à mes parents à l’époque où ils avaient le même âge. Et je me disais, ils sont méga vieux… et moi je me dis, mais je ne suis pas vieille, ça va bien ou quoi. Mais je crois que l’on est dans une génération où on jongle avec sa famille, sa carrière, son propre bien-être. Je m’occupe de moi et je sais que pour cela, le sport est essentiel. Physiquement j’ai quelques années de moins, j’ai 40 ans. J’ai envie d’appréhender les choses facilement, de vivre au jour le jour et de ne pas penser à comment je finirai, alors que je vis pleinement. Maintenant ma plus grande tristesse serait de ne plus être mobile.


Bien dans votre peau et souple aussi sur l’échelle ?

Oui c’est ça, je suis assez physique et je suis assez contente de ma forme actuelle. Je continue mes cours de danse, je me suis inscrite récemment à un cours d’afroreggae. Maintenant, peut-être qu’un jour mon corps me dira « mais ça ne va pas bien Virginie, tu ne ferais pas plutôt du Tai Chi ? » et là, je ferai du Tai Chi mais en attendant, j’ai besoin d’être active comme cela.  



Vous évoquez Madonna dans votre nouveau spectacle ou plutôt les lois de l’attraction terrestre sur sa poitrine, vous dites aussi « pour être élégant un vieux doit faire vieux sinon il fait peur». Comment vous voyez-vous dans 20 ans ? « Effrayante »?

En fait, j’observe les personnes âgées dans la rue et je me dis «ah j’aimerais bien être comme ça plus tard», on s’identifie. Autour de moi aussi, j’observe des amies beaucoup plus âgées que moi et qui restent très gourmandes de nouveautés, elles reprennent l’université, elles font du sport, … Je veux être bien et je me sens bien. Le personnage que j’ai créé et qui me donne la réplique est probablement une image que je me fais de la vieillesse que je ne voudrais pas atteindre, ça c’est sûr. 


Dans le spectacle, vous avez une phobie des adolescents. Angoissez-vous déjà à l’idée que Billie votre fille atteigne l’adolescence ou cela fait-il partie des éléments non biographiques du spectacle ?

Oui c’est vrai, j’ai peur. J’angoisse de ne pas avoir une relation saine avec elle plus tard, j’aimerais qu’il y ait des discussions, qu’on puisse parler de tout. Nous les adultes, nous sommes passés par ces états de rébellion, « les adultes ne me comprennent pas, et de toute façon, je suis malheureuse, je vais me casser d’ici ». J’ai traversé cette période même si elle est relativement vite passée. J’ai traversé cela assez facilement car j’ai été valorisée grâce au théâtre notamment, l’impro, … J’espère que nous aurons des dialogues, que je parviendrai à la valoriser, participer à en faire une adolescente heureuse et épanouie. Mais en même temps, c’est un passage obligé, il se passe des choses physiques et chimiques, le disque dur à l’arrière du cerveau s’efface, mais ne disparaît pas, la colonne vertébrale se tasse, c’est vrai qu’ils ont tendance à être attirés vers le bas, qu’ils ont une mollesse extrême mais souvenons-nous que, dès que nous adolescents, on revoyait nos copains, la vitalité revenait. C’est un peu une période d’hibernation en famille et de temps à autre, ils osent passer la tête pour voir comment ça se passe dehors. Mais je pense qu’on doit veiller au grain et leur rappeler une chose essentielle : « les parents ne sont pas des ennemis ». J’aime dialoguer avec les enfants adolescents de mes amis, ils discutent toujours plus facilement avec des personnes extérieures qu’avec leurs propres parents. Tout ce qui vient de ceuxci, ils s’en foutent.

Même si vous mettez peu vos origines belges en avant dans le spectacle (vous n’évoquez pas la tarte al d’jote par exemple), il y a pourtant une sensibilité belge à ce spectacle. Il y a un côté autodérision, un peu de surréalisme aussi et le personnage qui vous accompagne sur scène et qui vous donne la réplique m’a immédiatement fait penser à l’univers de Yolande Moreau dans « Quand la mer monte ».

Si vous me citez Yolande Moreau, j’accepte avec un immense oui la filiation. Je n’ai pas pensé à cela mais si je peux avoir ne serait-ce qu’un milligramme de cette filiation artistique, je la prends, tellement j’aime cette femme. C’est vraiment un grand rêve pour moi de travailler un jour avec elle, soit via la mise en scène, soit tourner avec elle. Je ne la connais pas bien, nous nous sommes croisées plusieurs fois, j’ai travaillé avec sa fille (qui est scripte et Yolande a vraiment bien éduqué ses enfants car Héloïse est aussi généreuse qu’elle) mais ce que je vois c’est avant tout une personne qui reste hyper entière, humble, elle a les pieds sur terre, elle a sa vie puis elle vient faire son film, elle a bien compris que ce métier n’était rien de plus qu’un métier.

Quelle est l’évolution de votre rapport avec la Belgique ? Je reformule, après plus de 10 ans de succès, quelle est la part belge de Virginie Hocq ?

C’est vrai que je n’ai pas envie à chaque fois de rappeler que je suis belge, je ne parle pas de politique. Je ne parle pas de faits de société mais bien de vies humaines.

Peut-on dire que l’on peut chasser Virginie de la Belgique et l’installer à Paris par exemple mais on ne chassera pas la Belgique de Virginie ?

C’est vrai que je sais d’où je viens et je me sens très bien en Belgique. C’était très difficile par exemple pour mon premier spectacle. Il a eu un chouette succès à Paris et lorsque l’on me disait, il marche, on prolonge, eh bien à chaque fois, je pleurais. Ce qui est dingue avec le recul. Je ne pouvais pas reprendre le Thalys, j’avais pas la vie sociale là-bas que j’ai maintenant lorsque j’y suis. On a évoqué Yolande Moreau qui a besoin de retourner dans son potager de Normandie et bien moi, c’était pareil, j’avais besoin de rentrer au pays.

Maintenant, j’adore séjourner à Paris mais j’adore aussi revenir ici … Peut-on rire de tout est la question que j’aime poser aux humoristes...surtout s'ils sont belges. La réponse après avoir visionné le spectacle est oui. Vous abordez avec beaucoup de sensibilité le cas de Francky, trisomique, par exemple… Peut-on rire de tout en 2022, Virginie Hocq ?

Pour moi, je pense que cela n’a pas forcément à voir avec le fait que je suis belge. Je dirais plutôt que Virginie pourrait faire rire avec tout. J’ai peut-être une manière d’amener les choses, je ne suis pas heurtante. Je pars de mon point de vue et j’en fais quelque chose de croquignolesque avec de l’autodérision. Pour ce spectacle, on démarre du départ d’un proche. Il y a de nombreux points d’interrogation et ce n’est pas facile comme situation. Je dis aux spectateurs de me faire confiance et ils ont bien raison de le faire car quand ils arrivent dans la salle et qu’ils rient, ils sont touchés,… parfois, ils sont aussi un peu surpris car ils me voient le vendredi soir chez Arthur et ici, le spectacle n’est pas du tout dans cette veine-là. Nous sommes très gênés face à la mort. Quand vous dites à quelqu’un « je viens de perdre un proche », il répond « toutes mes condoléances», ce mot est si laid en plus. Et ensuite on n’en parle pas. « Comme ça, tu ne souffres pas ». Et bien non, c’est tout le contraire. Parlons-en ! Parlons de nos disparus, mettons des mots sur nos sentiments.

J’ai beaucoup apprécié la mise en scène de Johanna Boyé, c’est redynamiser le one woman show classique, on s’approche presque du théâtre…

Oh merci c’est vraiment ce que l’on voulait. J’avais déjà travaillé avec elle sur un autre spectacle, je la trouve hyper pédagogue. Elle me connaît bien, elle nous crée un cadre, c’est une bosseuse mais elle « fait » avec notre tempérament, elle fait avec ce que l’on propose, elle est ouverte à nos propositions. C’est très compliqué il est vrai de faire un spectacle avec un décor mais j’avais tellement envie que les spectateurs voient des choses, que ça tourne, que ça bouge, que l’on passe d’un truc à un autre, qu’il y ait de la couleur car j’ai envie de rêver tout simplement et ce spectacle m’a fait rêver…

Et il fera rêver les spectateurs, je n’en ai aucun doute. Ce décor qui bouge, qui s’active, les tableaux qui se succèdent, Francky aux portes du funérarium, Bernadette qui vient draguer au cimetière, c’est un de mes passages préférés d’ailleurs…

Ah moi aussi, je l’adore cette Bernadette. J’ai très envie de lui écrire un film. Le concept est génial. En fait, c’est une évidence… Où peut-on rencontrer quelqu’un lorsque l’on a un certain âge, c’est en effet au cimetière où elle tente de séduire le veuf qui enterre son épouse. On sait où on en est, on sait qu’on a perdu quelqu’un et on sait qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps. Alors faisons cela ensemble.



Virginie Hocq, vous avez travaillé avec Les Frères Taloche, Laurent Ruquier, Isabelle Nanty, Michel Deville, Cédric Klapisch, François Damiens… pour ne citer qu’eux… avec qui aimeriez-vous collaborer ?

J’aimerais bien retravailler avec Benoît Poelvoorde, j’aime trop ce type. J’ai cité Yolande Moreau suite à votre remarque et il est vrai que j’ai écrit un scénario en pensant à elle pour le rôle principal. J’aimerais beaucoup le lui proposer. En réalité, de manière générale, c’est toujours un réel plaisir lorsque je suis sur un plateau, avec d’autres artistes. Quand j’intègre un groupe, je ne pars jamais du principe que je n’aime pas les gens que je ne connais pas. Je pars plutôt du principe que je les aime bien. J’aime donc entrer dans de nouveaux univers, de voir des gens qui ont des visions… Prenons Michaël Youn, je ne l’imaginais pas aussi bosseur. Il tournait dans le film qu’il réalisait et dont il avait écrit le scénario. Michaël  jonglait sans problème avec toutes les différentes casquettes, chapeau ! C’est hallucinant, j’admire ! Et en plus le tout avec le sourire et beaucoup de bienveillance, il a été super avec toute l’équipe*. J’aime vraiment mon métier, j’aime bien ça, là on m’a proposé une nouvelle pièce de théâtre et y a aussi des propositions de cinéma où on voit tous les corps de métier évoluer, oh oui j’adore ça et que ça dure longtemps, j’ai vraiment envie que ça continue…

Je vous le souhaite…Vous m’offrez une transition parfaite, si Virginie Hocq n’avait pas été en avant de la scène, elle aurait fait quoi ? 

Je pense que j’aurais porté des gens, c’est mon envie. J’aime valoriser les gens. Peut-être professeur d’histoire, j’aime raconter des histoires, faire plein de sketches. Qui étaient Marie-Antoinette, Cléopâtre, les princesses de Belgique, etc … je vois comment je procède avec ma fille. J’adore vulgariser les choses car du coup on les comprend mieux.

Encore une bonne transition, si vous deviez choisir entre ces deux rôles au cinéma, Marie Antoinette ou Calamity Jane, lequel choisissiez-vous ?

Calamity oh oui. J’aime les femmes à la forte personnalité. Toutes des femmes à caractère. Marie-Antoinette, elle est drôle quand on regarde sa vie, enfin drôle entre guillemets, on peut en faire un truc… Et Calamity aussi. Mais elles ont toutes un caractère. Je viens de passer du temps avec Cléopâtre. On l’imagine très jolie et accro au sexe mais vu les preuves historiques, elle était plutôt vilaine. Quand elle faisait des folies de son corps avec César, rien ne s’est passé en Égypte et tout continuait à filer droit. C’est une femme de pouvoir, on semble l’oublier un peu, c’est génial de s’intéresser à tous ces axes.


Virginie Hocq on l’apprécie pour son humour, cette femme dynamique qui n’a pas « toutes les frites dans le même sachet », on traduira pour les Français qui nous lisent… mais aussi pour son humilité, vous nous le prouvez encore dans cette interview. « Je ne fais que des spectacles, je ne suis pas thérapeute ou je ne sauve pas des vies », ai-je pu lire…

L’humilité c’est important mais je vais rectifier quelque chose, je pense faire du bien aux gens et donc je pense avoir un côté thérapeutique. Je suis un peu utile aux spectateurs. Ils viennent me voir en fin de spectacle, il leur reste des choses, on a ri mais il y a un petit côté « lâcher prise »… ça fait du bien d’ouvrir une fenêtre extérieure pendant une heure vingt ou une heure 40, y a peut-être finalement en effet une part d’improvisation… ça fait du bien aux gens.

Dans le spectacle, vous évoquez les albums de photos de famille… Dans les vôtres, y en a-t-il avec de beaux souvenirs d’Espagne ? Qu’évoque pour vous l’Espagne et plus précisément l’Andalousie ?

Je ne connais pas du tout l’Andalousie mais j’accepte votre invitation. Et bien vous êtes la bienvenue ici! Ce serait chouette, je garde bien votre contact. J’ai découvert récemment Israël avec un autre Frédéric, il m'a fait visiter Jérusalem, Tel Aviv,... et j’ai refilé son numéro à d’autres personnes qui allaient visiter ce pays et c’est drôle, c’est moi, Belge, qui sert d’intermédiaire.

Venez, nous vous ferons visiter l’Andalousie et puis, vous connaissez maintenant Esprit Sud. A quoi rêvez-vous en 2023? Quels seraient les projets qui vous rendraient folle de joie ?

Je voudrais accepter le bon projet. J’adorerais faire un chouette film et en même temps, on me propose une pièce de théâtre. La seconde option implique un mois de répétitions et quatre mois de présence à Paris. Du coup, dur dur d’intercaler un film. Et aussi que les châssis de ma nouvelle maison soient installés pour mars…

Je terminerais par cette question… dans une soixantaine d’années, sur la tombe de Virginie Hocq, on pourra lire l’épitaphe suivante …

Elle est passée, elle vous a fait rire, Virginie Hocq (écrit avec un grand Q). J’ai fait cela sur la tombe de mon papa, il y tenait, il voulait Hocq avec un grand Q et quand les gens passent devant la tombe, ils regardent les tombes, ah Jeannine Duquin, oh Isabelle Boulet, et puis il tombe sur « Hocq » et là, la surprise, mon dieu quel gros Q et bien ça me fait rire.

Merci beaucoup Virginie Hocq pour le temps que vous nous avez accordé et je vous souhaite un énorme succès avec votre nouveau spectacle.