Même au soleil, pas la grande forme?

Rédigé le 24/03/2024
Frederic André

Peut-être êtes vous touché(e) par l’asthénie printanière! 



Vous ne vous sentez pas dans votre assiette en ce mois de mars et vous ressentez fatigue, faiblesse, manque d’énergie, irritabilité, troubles du sommeil et des difficultés à vous concentrer? Peut-être souffrez vous d’asthénie liée à l’arrivée du printemps comme le sont plus de 40% de la population âgée entre 20 et 50 ans. Véritable maladie, l’Organisation Mondiale de la santé ne classe pas cette série de symptômes comme réelle pathologie. Elle ne la considère pas comme une maladie dans son catalogue de classification internationale des pathologies.

Il s’agit plutôt d’une réaction de l’organisme pendant cette période de transition, de l’hiver au printemps, et cela se manifeste par ces différents symptômes peu agréables. On se sent plus fatigué voire épuisé alors que l’on ne fournit pas des efforts particulier.

François-Xavier, un habitant de Fuengirola témoigne. “Cela fait trois ou quatre semaines que mes nuits ne sont pas réparatrices. Je n’ai pas forcément plus d’activités et pourtant le soir, je m’effondre dans le canapé”.

Le corps médical s’accorde sur le fait que le degré selon lequel cette maladie affecte tout un chacun, est subjectif. Cela est lié à l’horloge biologique de chacun et donc on peut ressentir ces symptômes de différentes manières. Chacun dispose d’une tolérance différente aux changements tant dans la quantité reçue de lumière du soleil ou les variations hormonales.

L’asthénie printanière tente à être progressivement maîtrisée par le corps qui en limite progressivement l’impact à mesure que le printemps avance. Les symptômes sont loin d’être sévères et ne durent que tout au plus 3 ou 4 semaines. 

C’est l’hypothalamus qui régule, au sein du cerveau, ces variations de lumière et changements liés au passage de cette nouvelle saison. Cette glande joue un rôle dans le bien-être et la vitalité. Elle intervient aussi dans la sécrétion d’endorphines. Si en cette période de changement de saison, vous semblez particulièrement affecté(e), il suffit généralement de modifier quelque peu votre régime alimentaire.

Esprit Sud Magazine vous donne quelques conseils.

Privilégiez les aliments riches en tryptophane comme par exemple le riz complet, le sarrasin grillé ou encore les bananes. Les œufs peuvent être aussi votre meilleur allié avec un jaune qui doit rester coulant. Enfin les gourmands se régaleront avec le chocolat noir à plus de 80 % qui est connu notamment pour son effet anti-déprime! Les légumineuses et autres oléagineux aident aussi à générer des endorphines et de la dopamine. 

Autre hormone perturbée en cette période, c’est la mélatonine. Elle est sécrétée pendant les heures d’obscurité et est nécessaire à l’endormissement. Elle joue aussi un petit rôle dans le bien-être général. Avec le printemps, est augmentée la production d’endorphines et diminue aussi la mélatonine. Face à ce phénomène, notre corps tente à rééquilibrer le dosage des ces deux hormones et pour ce faire, il dépense plus d’énergie. Le résultat est que l’on ressent plus de fatigue à cette période de l’année.  Conjuguez dès lors une alimentation plus saine et activités physiques. 

Cette sensation subjective en raison du changement de saison n’est donc que transitoire et avec de petits réflexes et quelques gestes, vous pourrez gérer avec succès les petits changements métaboliques que votre corps subit.