Esprit Sud Magazine consacre une semaine à la femme et aux droits de celle-ci à l'occasion de la Journée Mondiale du 8 mars. Nous retrouvons notre échantillon de 22 femmes pour une troisième et dernière question. Quels sont selon vous, mesdemoiselles, mesdames, les progrès qu'il reste à accomplir en matière des Droits de la Femme?
A emplois identiques, salaires identiques, c’est fondamental. Au sein des entreprises, je pense que l’on devrait retrouver plus de femmes à des emplois stratégiques, aux postes importants. Et plus de femmes engagées politiquement.
Regine Dalifard, Le-Puy-Notre-Dame (France), infirmière
Dans le domaine des droits des Femmes, les progrès sont bien évidemment, à poste égal/salaire égal mais principalement en termes de protection des femmes battues. Les femmes dans les pays occidentaux sont relativement bien considérées et respectées comparativement à celles vivants dans des pays comme l"Afghanistan par exemple, où elles sont réduites à un objet et redoutent la mort en cas de rébellion...
Annick Cheveu d’Or, Marbella, retraitée mais très occupée.
En Occident, les femmes s’en sortent mais il reste tant à faire dans beaucoup de pays, où la femme est toujours considérée comme un objet. Que les stéréotypes de la fragilité et infériorité soient à jamais oubliés.
Cécile Peyrard, Marbella, directrice du Magasin Roche Bobois Marbella
Obtenir une réduction de la TVA à 4% pour les protections hygiéniques, la gratuité de la pilule contraceptive et surtout, le droit à l’avortement dans les pays où ce n’est pas encore fait.
Lucrecia Jentet, Molvizar, responsable de Minchal Made
Je pense que tout reste à faire, l’égalité des salaires, rétablir la parité dans certains domaines professionnels ou dans le monde politique. Et surtout un mot-clé essentiel, le respect… plus que jamais, le respect.
Marilyne Mendes, Charleroi (Belgique), indépendante en coiffure
Il y a encore tant d’inégalités. L’éducation est selon moi la clé pour mener à une réduction de ces inégalités. Rompre aussi avec certains schémas et fatalités : ma mère a été battue et sous la domination d’un homme, mon sort sera inexorablement le même. Il faut s’éveiller et l’accès à la culture, à l’éducation pour toutes et tous, en plus de dire non et de mettre des limites, est le début de la solution.
Isabelle Betton, Benalmadena, Présidente de l’Union des Français de l’Etranger Andalousie
Chaque année, le 8 mars, c’est la « Journée Internationale des Droits de la Femme », on aura progressé à travers le monde lorsque cette journée n’aura plus lieu d’être. A côté des pays occidentaux, même si on a encore beaucoup de progrès à faire, il y a bien trop de pays où les femmes n’ont aucun droit.
Nadège Romani, Malaga, Directrice Marketing Digital chez « Comcom Malaga » et Blogueuse « Amoureux de l’Andalousie »
Amener les femmes à une prise de conscience sur leurs responsabilités dans l’éducation de leurs enfants, garçons et filles, qui repose sur l’égalité des genres, dans tous les domaines est essentiel.
L’unique vrai progrès serait de ne plus parler des « droits de la femme », ni même des « droits de l’homme », mais bien des « droits de tous les êtres humains », sans distinction de genre, et de les appliquer universellement.
Macy Balboa, Benalmadena, psychothérapeute
En France, plus que des progrès dans le droit des femmes, il reste pour moi un long chemin pour faire évoluer les mentalités. Combien de femmes sont encore les seules à s’occuper des enfants, du ménage, de la cuisine, des courses ou sont heureuses de faire remarquer que leur conjoint les « aide » ? Je crois que dans ce mot « aide » tout est dit…
Barbara Sanchez, Malaga, directrice du primaire au Lycée Français International de Malaga.
Faisant écho aux considérations des Nations Unies, l’égalité des sexes est un pilier fondamental des droits des hommes et des femmes, nous devons donc poursuivre notre lutte pour éliminer toute forme de discrimination, de la plus grossière à la plus subtile, à l’encontre des femmes et des filles. Cet objectif n’est pas un programme local ou national, mais universel. Évidemment, dans chaque pays, il faudra développer un programme différent. Dans mes réponses aux questions précédentes, je pense avoir déjà signalé certains de nos objectifs en Espagne et en France. Nous serions reconnaissantes à nos frères, les hommes, de s’asseoir et de réfléchir à ce qu’ils sont, à ce que la société patriarcale fait d’eux et à ce qu’ils veulent devenir, afin de s’opposer à ce que le système classique et conventionnel attend d’eux. Parce que, comme je l’ai déjà dit, les hommes doivent assumer que le féminisme n’est pas une lutte contre les hommes, mais une lutte contre le patriarcat.
Maria Luisa de Contes, Madrid, Présidente de l’Association Mujeres Avenir
Je pense que globalement, cela a pas mal évolué ces dernières années… Mais, selon moi, il y a encore du boulot notamment dans le domaine de l’emploi en relation à la maternité… Work in progress…
Hélène Marchal, Estepona, Manager chez Zap Invest (Puerto de la Duquesa)
Je pense que dans le futur, il faudrait plus de femmes au pouvoir. D’ailleurs, comme on dit, s’il y avait plus de femmes au pouvoir, il y aurait moins de guerre, peut-être juste plus de gens qui se tirent la gueule !
Laurence Careza, Mijas, propriétaire de la maison d'hôte La Careza de Mijas
Les femmes doivent continuer à se faire entendre. En observant la vie de nos grands-mères et arrières grand-mères, on peut voir le chemin parcouru, mais ce n’est pas suffisant.
Marianne Avanthay, San Pedro de Alcantara, fondatrice du Café Crème Magazine et responsable du Lion’s Club Marbella (Francofono)
Selon moi, en matière d’égalité de droits et de progrès, il reste beaucoup à faire mais je dirais surtout l’égalité dans le domaine professionnel.
Naoille Ouriaghli, Marbella, médecin
Sur l’axe occidental, je dirais la répartition égale des tâches ménagères entre homme et femme et dans l'éducation des enfants, entre autres.
Paula Moreno Prats, Malaga, avocate
Plus de visibilité dans les comités de direction, plus de femmes « leaders » qui feront rayonner le potentiel des femmes à travers le monde !
Stéphanie Raphaël, Paris, artiste digitale
Je pointerais surtout l'égalité des salaires. Aussi la participation plus grande des pères dans l'éducation des enfants....et donc des fils pas seulement en contact avec la mère.
Nadine D’Arian, Bruxelles (Belgique), fidèle lectrice, retraitée
Même s’il reste encore beaucoup de choses à améliorer, je reste positive et je pense que les politiques et le monde masculin sont sur la bonne voie.
Françoise Hontoir, un pied à Manilva, un pied à Genval (Belgique), agent immobilier
Il reste beaucoup à faire notamment en ce qui concerne le corps de la femme, la liberté vestimentaire ou celle de choisir son conjoint. Le droit au respect de son corps, l’égalité dans l’accès à l’éducation ou au sein du monde professionnel avec une égalité salariale. De plus, il faut par ailleurs veiller à ne pas perdre nos droits acquis, tel que le droit à
l’avortement.
Anne Blitz, Mijas, fidèle lectrice et retraitée de la Commission Européenne
Parmi les progrès à accomplir, je pointerais moins de discriminations, moins de violences machistes et moins de féminicides.
Françoise Baccus, Linkebeek (Belgique), fidèle lectrice et employée à la Police Fédérale
Il reste encore beaucoup de travail à accomplir, leur permettre les opportunités qu’elles méritent au sein du monde professionnel et viser une égalité salariale.
Rosa Cifuentes, Marbella, fidèle lectrice, retraitée
En tant qu’humaniste, je dirais que celui qui réglera les autres problèmes, c’est le progrès sur l’égalité hommes/femmes dans le travail et dans l’organisation de la vie domestique. On est encore loin de faire disparaître le thème de la journée du 8 mars.
Stéphanie SELLIER, alias Madame Contacts, Marbella, agent d’artistes