Voici une curiosité qui ne manquera pas de vous surprendre. Direction Malaga, pour découvrir l’une des confréries dont la figure sort en procession le Mardi Saint. Il s’agit de la Confrérie de las Penas (pouvant se traduire par douleurs). saint de Malaga est celle de la Confrérie des Douleurs. La Vierge des Douleurs, une œuvre baroque d’Antonio Eslava Rubio, originaire de Carmona, a la particularité, depuis huit décennies de porter une immense manteau de fleurs naturelles.
Ce mardi 26 mars, si les conditions météorologiques le permettent, la Vierge sortira sa splendide cape de fleurs. C’est Charo Castillo Bellver, appartenant à la confrérie qui dessinera cette année le manteau. Le vêtement floral a déjà une longue histoire derrière lui. En 1944, en raison de la précarité du monde cofrade, la Confrérie des Douleurs a décidé de vêtir la vierge, d’un manteau de fleurs naturelles. Selon les chroniques de l’époque et les documents conservés par la confrérie, le manteau mesurait huit mètres de long. Depuis, le manteau est une œuvre végétale. En cas de pénurie de fleurs, ce fut le cas en 1948 par exemple, c’est en fleurs d’oranger que le manteau fut brodé. L’an suivant, la confrérie opte pour une traîne de velours vert brodé. Il faudra attendre 1957, soit 8 années plus tard, pour un retour à la composition florale. Le manteau vert est vendu à la Confrérie de la Colonne de Daimiel et la Vierge des Douleurs partira depuis cette date, chaque Mardi Saint, en procession avec un manteau de fleurs.
